« Uranium appauvri un tueur très présentable » (titre d’un documentaire)

DVD Sophie Montani sophie@systemtv.fr ; System TV, 45/47 rue Paul Bert, 92100 Boulogne

SYRIE : L’hypocrisie et le mensonge des ETATS-UNIS et de la France qui vont utiliser des armes CHIMIQUES ET RADIOACTIVES avec l’emploi de l’uranium « appauvri » !

Pour agir « ponctuellement » après l’utilisation d ’armes chimiques par la SYRIE (cf.version officielle), un comble démo-niaque va être franchi par les ETATS-UNIS et la FRANCE… ils vont utiliser des armes à l’uranium « appauvri » qu i sont, par leurs composés, CHIMIQUES ET RADIOACTIVES.

Le comble de l’horreur va s’accomplir d’une manière machiavélique ! COMMENT ? Avec l’utilisation de différents missiles et notamment les missiles TOMAHAWK voire CRUISE ou PHALANX. Si des aéronefs interviennent (A-10, MIRAGE, RAFALE ou hélicoptères APACHE et TIGRE) des bombes et missiles seront lancés sous les génériques GBU et AASM principalement et sous d’autres formes pour les hélicoptères. Toutes ces armes contiennent de l’uranium « appauvri » !Ce sont les seules technologies actuelles qui permettent des interventions RAPIDES et en PROFONDEUR dans leurs cibles. Lorsque les cibles sont atteintes, les armes explosent et se consument à 5000°C et libèrent tout un panel de micro-particules CHIMIQUES ET RADIOACTIVES. Les sols, les eaux et les populations sont ainsi contaminés pour des millions d’années si l’on se réfère à certains éléments radioactifs. Il en résulte une augmentation très importante des cas de cancers, de leucémies, de mutations génétiques et notamment parce que l’ADN est irrémédiablement touché. La faune, la flore et les humains sont donc touchés « pour l’éternité » si l’on peut dire. On en a d’ailleurs eu des « exemples » dans les BALKANS, en IRAK, en BOSNIE, etc.

L’utilisation militaire de l’uranium appauvri viole la Législation Internationale Humanitaire actuelle, incluant les principes qu’il n’y a pas de Droit illimité au choix des moyens et méthodes de guerre (Art.22 Convention VI de LA HAYE-HCIV; Art.35 du Protocole Additionnel de GENEVE-GP1), l’interdiction de causer d’inutiles souffrances et des blessures superflues (Art.23&HCIV, Art.35&2GP1), la guerre aveugle (Art.51&4C et 5bGP1), aussi bien que l’utilisation de poison ou d’armes empoisonnées.

Le déploiement et l’utilisation de l’uranium « appauvri » dans les armes violent les principes de protection des Droits Internationaux Humains et Environnementaux. Ils contredisent le Droit à la vie établi par la résolution 1996/16 du Sous-Comité à l’ONU des Droits Humains. Les États s’abritent derrière le « paravent » MENSONGER des rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, de l’Agen-ce Internationale de l’Energie Atomique et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord…pour dire que les armes à l’uranium appauvri sont des armes conventionnelles et ne sont ni chimiques ni radioactives et ne sont interdites par aucune Convention Internationale ! C’est, par exemple, la récente réponse du Ministre de la Défense français pour affirmer d’une manière MENSONGÈRE que la FRANCE « n’a jamais utilisé ces armes et pas au MALI » !… alors que, pour qui sait reconnaître les armes sous les fuselages avant l’envol, la FRANCE a UTILISE DES ARMES A L’URANIUM APPAUVRI AU MALI ! Or, il existe en FRANCE l’IRSN (Institut de Radioprotec-tion et de Sûreté Nucléaire) qui a sorti un rapport le 30 juillet 2008 intitulé: « Uranium, properties and biological effects after internal contamination » ou « Uranium, propriétés e t effets biologiques après une contamination interne ». Cette étude très do-cumentée présente notamment les effets de l’Uraniumappauvri sur le champ de bataille ! (lire plus loin sur mon blog). Ces réponses sont donc SCANDALEUSES, MENSONGÈRES et CRIMINELLES puisqu’elles devraient être considérées comme des CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ aux yeux de la Législation Internationale ! Dans les missiles TOMAHAWK, se trouve de l’uranium « appauvri » pour une masse de 300KG! On peut imaginer la quantité de poussières d’uranium qui se répand dans l’atmosphère et dans les zones d’impact après l’explosion et la destruction des armes à 5000°C !

LAMIREAU Thierry, lesoufflecestmavie.unblog.fr

Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN » Auteur d’articles pour le GSIEN (Groupement de Scientifiques pour l’Information sur l’Energie Nucléaire)

Je suis à l’origine de l’émission « Pièces à conviction » de FRANCE3 « URANIUM : le scandale de la FRANCE contaminée » qui avait fait tant de bruit il y a 4 ans (11 février 2009) pour parler de diverses pollutions radioactives en FRANCE. J’en suis à l’origine parce que des journalistes avaient lu u n article personnel paru dans « La Gazette Nucléaire » du GSIEN et j’avais également participé à l’émission. Enseignant t.lamireau@yopmail.com

Interview d’Albert Jacquard

Interview publiée dans le journal L’Aberration, édité par le Réseau « Sortir du nucléaire » en 2001 :

Pourquoi faut-il vraiment sortir du nucléaire ?
Il faut abandonner le nucléaire en raison de la nature même de cette énergie. Notre organisme sait nous prévenir de la plupart des dangers, pas de la radioactivité. Elle n’est pas détectable par l’organisme humain ! Nous ne sommes ni prévenus, ni immunisés. Si vous manipulez des substances radioactives, vous ne sentez rien. Pourtant, ça brûle. Marie Curie en a fait la cruelle expérience. Elle manipulait du radium à pleines mains et pourtant, elle ne sentait rien. Face à un tel danger des rayonnements, si nouveau, si pervers, seul un effort intellectuel permet de se prémunir. Pourtant, j’admire l’exploit technique que représente une centrale nucléaire. Mais il faut d’abord se poser la question de savoir à quoi tout cela sert. Le nucléaire, c’est un cadeau plus qu’empoisonné. Avec des déchets qu’on veut enfouir dans le sous-sol comme on glisse la poussière sous le tapis, mais pour un million d’années ! Tout ça pour avoir un peu plus d’éclairage dans nos villes ou le long des autoroutes belges.

Que préconisez-vous ?
Le vrai problème, c’est le gaspillage. Nous avons besoin de l’énergie mais elle doit être utilisée au mieux. Il faut s’interroger en permanence sur la finalité de l’énergie. Lorsqu’une expérience est faite, individuellement, tout va bien. Mais la finalité est perverse. C’est vrai du clonage comme du nucléaire. Je plaide pour une société qui se pose la question de la finalité de ses choix. Or, on ne s’interroge jamais sur la finalité de l’énergie pas plus qu’on ne pose la question de la bombe atomique. Prenez le cas de la bombe française, qui est censée nous mettre à l’abri. Elle est inutile et néfaste. L’utiliser ? C’est le suicide à coup sûr… C’est un non sens. Qu’il s’agisse du nucléaire civil ou du nucléaire militaire, les conséquences sont les mêmes : on est en train d’organiser le suicide à long terme de l’humanité. Sans que, jamais, on nous ait demandé notre avis. C’est tellement plus efficace quand on ne demande rien à personne ! Il existe une responsabilité collective de ceux qui ont décidé d’imposer ce mode d’énergie. Le XXe siècle a connu bien des révolutions conceptuelles. Chaque fois que la science fait un progrès considérables, cela a des conséquences sociales. Le XXIe siècle connaîtra des révolutions sociales provoquées par les révolutions conceptuelles du siècle précédent. Mais, il s’agira de révolutions douces visant à transformer les rapports sociaux, d’abord par la mondialisation de l’éducation puis par celle de la démocratie. Il faut repenser la démocratie mondialisée. »